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Ulis Morez

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6 avril 2011

La boîte à vie

La boîte à vie, dure dure à construire!

La boîte à vie

 

              Justin Arc-en-ciel est un garçon qui va bientôt entrer dans l’âge des adultes. Et dans le monde dans lequel vit Justin, juste avant que l’on devienne adulte, il faut aller dans un grand magasin pour acheter une boîte à vie dans laquelle se trouve ce que l’on fera dans la vie.

              Mais, on ne peut pas choisir n’importe quelle boîte à vie : tout dépend de ses goûts de ce que l’on pense être capable de faire. Parfois même, ce sont les grandes personnes qui choisissent notre boîte à notre place.

              Justin, qui est un garçon qui aime profiter de la vie à son rythme préfère, plutôt que d’aller choisir sa boîte comme tous ses amis, aller se promener sur les chemins de l’enfance et rêver à de nombreuses autres choses. Laissant filer le temps, il s’aperçoit que la date limite pour acheter sa boîte à vie est passée.

              Ce qu’il faut savoir c’est que si une personne n’a pas choisi de boîte à vie, la police de l’avenir vient l’oblige à vivre une vie qu’elle n’a pas choisi.

              Pour échapper à cette police de l’avenir et à une vie qu’il n’aura pas choisi, Justin part se cacher dans une cabane au fond des bois. Là-bas, il y vit sa vie à lui, s’occupant de la nature et rendant service aux personnes qu’il croise.

              Afin de ne jamais se faire repérer par la police de l’avenir, Justin décide de se fabriquer une fausse boîte à vie dans laquelle il y mit toutes ses envies et ses projets pour sa vie d’adulte.

             Cette boîte était si joliment faite que tous les gens qu’il croisait et qui voyaient sa boîte lui demandaient d’embellir la leur.

             Un jour, alors qu’il était en train de travailler sur la boîte à vie d’un ami, une jolie jeune fille vient à sa rencontre. Elle aussi avait fait le choix de se fabriquer sa propre boîte à vie dans laquelle elle y avait mis ce qu’elle souhaitait. Très vite, ils tombèrent amoureux et un petit enfant Arc-en-ciel vient au monde, lui aussi, sans boîte à vie.

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6 avril 2011

Babouche, la mouche qui se pose des tas de questions

Pas si mal pour faire émerger les questions que l'on peut se poser sur le monde.

 

Babouche, la mouche qui se pose des tas de questions

 

        Babouche est une petite mouche très curieuse sur TOUT. Ce petit insecte se pose des questions sur absolument tout : qui a fait les montagnes qu’elle survole ? Qui a fait l’herbe sur laquelle elle aime se reposer ? Qui a fait les mouches ? … Bref, elle veut savoir la cause de tout !

        Babouche veut tellement connaître les raisons de tout qu’elle n’arrête pas de demander à tout le monde les réponses à ses questions.

        Malheureusement, au pays des mouches, personne n’est capable de lui répondre.

        Alors, la petite mouche curieuse décide de réfléchir par elle-même pour parvenir, un jour, à répondre à toutes ses interrogations. A chaque fois qu’elle pense connaître une réponse, elle se dépêche de la noter dans un petit cahier qu’elle garde précieusement avec elle.

        A force de se creuser la tête, elle trouve que c’est le Père Noël qui est la cause de tout. Ensuite, elle trouve que ce sont les cloches de Pâques qui sont à l’origine de tout ce qui se trouve dans les œufs. Enfin, elle est certaine que c’est Dieu qui a créé l’homme afin que les mouches puissent profiter des restes de leur nourriture et de la chaleur de leurs maisons.

        Ainsi, Babouche n’a plus à se creuser la tête pour trouver les réponses à toutes ses questions : désormais, pour elle, c’est le Père Noël, les cloches de Pâques et Dieu qui ont crée le monde, et c’est très bien ainsi.

6 avril 2011

La guerre des fourmis

Texte intéressant pour évoquer la force et les effets des mots que l'on emploi.

 

La guerre des fourmis

 

        Tout se passait pour le mieux au pays des fourmis. Les fourmis jaunes vivaient leur vie de leur côté et les fourmis bleues faisaient de même.

        Un jour, un inventeur génial imagina une potion qui permettrait de donner la parole aux fourmis.

        Ce grand savant décida de verser cette potion de parole dans le réservoir à eau de la fourmilière, pensant que cela rendrait toutes les fourmis heureuses.

        En quelques jours à peine, toutes les fourmis se mirent à parler, comme par magie !

        Le problème, car il y eu un problème, c’est que l’inventeur génial n’avait pas pensé à apprendre aux fourmis le bon usage des mots.

        Alors, très vite, les fourmis jaunes utilisèrent les mots pour insulter et se disputer avec les fourmis bleues. Les fourmis bleues, quant à elles, firent de même.

        Malheureusement, les disputes allèrent de plus en plus loin et la guerre éclata entre les deux peuples. En quelques jours à peine, toutes les fourmis moururent : même les fourmis les plus sages qui avaient essayés d’alerter leur peuple des dangers des mots. Celles-ci furent emprisonnées par les autres qui ne voulaient pas les écouter et elles finirent par mourir de faim au fond de la fourmilière.

         Voilà pourquoi vous ne trouvez plus ni de fourmis jaunes ni de fourmis bleues aujourd’hui. Elles ont été victimes des mots qui, même si l’on pense qu’ils ne font pas de mal, peuvent tuer ceux à qui ont les dit.

6 avril 2011

Le pot fêlé

Ce petit texte, que j'ai repris et adapté, est largement inspiré d'une fable chinoise. C'est un support intéressant pour aborder la question de la différence et du handicap.

Discussions à visée philosophique : Séance 1

            Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d'une perche qu'elle transportait appuyée derrière son cou. Un des pots était fêlé[1] alors que l'autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration[2] d’eau.
 
            À la fin de la longue marche, du ruisseau vers la maison, le pot fêlé n'était plus qu'à moitié rempli d'eau. Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes et la vieille dame ne rapportait chez elle qu'un pot et demi d'eau. Le pot intact[3] était très fier de son œuvre mais le pauvre pot fêlé, lui, avait honte de ses propres imperfections[4] et se sentait triste. Il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.  
 
            Après deux années de ce qu'il percevait[5] comme un échec, il s'adressa un jour à la vieille dame, alors qu'ils étaient près du ruisseau. « J'ai honte de moi-même, parce que ma fêlure[6] laisse l'eau s'échapper au retour vers la maison. » La vieille dame sourit :  
 
          « As-tu remarqué qu'il y a des fleurs sur ton côté du chemin, et qu'il n'y en a pas de l'autre côté ? J'ai toujours su à propos de ta fêlure, donc j'ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin, et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais. Pendant deux ans, j'ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table. Sans toi, étant simplement tel que tu es, il n'aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter[7] la maison».

Maintenant, parlons de ce texte …



[1] Fêlé : 1/ Qui  est fendu.            2/ Qui est un peu fou.

[2] Ration d’eau : Certaine quantité d’eau.

[3] Intact : Qui n’est pas cassé.

[4] Imperfections : Ce qui n’est pas parfait.

[5] Percevoir : Ressentir.

[6] Fêlure : Fente

[7] Agrémenter : Dans ce texte, agrémenter signifie embellir.

6 avril 2011

Projet 2010-2011 du dispositif

Voici en "quelques pages" le projet du dispositif pour cette année 2010-2011. Bonne lecture...

PROJET_ULIS_2010_2011

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